Abstract
L’infusion intraveineuse massive de solution saline isotonique chez le chien entraîne une réduction de la réabsorption tubulaire de sodium, observée indépendamment de toute variation de la quantité de sodium filtrée. Une relation linéaire inverse est décrite entre la natriurie et la pression oncotique péritubulaire. Cette relation n’est pas influencée dans sa structure (coefficient angulaire) par l’administration préalable de substances susceptibles de déprimer le transport actif du sodium par la cellule tubulaire (organomercuriel et spironolactone) administrées seules ou en association. Cette constatation est interprétée comme un argument en faveur de l’existence de la réabsorption d’une faible fraction du sodium filtré par un processus dependant du gradient de pression oncotique transtubulaire. Cette hypothèse est confrontée avec les diverses théories actuellement proposées pour expliquer la «diurèse saline».