Abstract
Le cancer du col utérin est responsable à lui seul de 30% des décès causes par les affections gynécologiques malignes et, depuis plus de 40 ans, les courbes de survie par stades demeurent quasi identiques. S’agitlil dès lors d’un problème diagnostique? Selon la littérature, il existe une difference de près de 50% entre stades cliniques et stades postopératoires. Le but de ce travail est d’évaluer la valeur diagnostique des investigations conduisant à la classification clinique selon la FIGO chez 261 patientes de notre hôpital. Dans revaluation des paramètres, l’examen rectovaginal est aussi performant que la tomographie axiale computérisée (CAT), avec une valeur predictive positive avoisinant 60%. Pour Γanalyse des ganglions lymphatiques pelviens et paraaortiques, le CAT et la lymphographie sont des tests de mauvaise qualité (valeurs prédictives positives respectives de 36,3 et 20%). En Γabsence d’une palpation pathologique des paramètres, la cysto-rectoscopie est inutile, puisque toujours normale. Par contre, l’urographie, grace à sa representation de l’anatomie du tractus urinaire, se justifie dans chaque bilan préthérapeutique. Face à l’imprécision de la classification clinique traditionnelle, les alternatives offertes d’abord par la resonance magnétique et la sonographie, mais surtout par le staging chirurgical, sont évoquées à la lumière de la littérature actuelle.