Les T. G. O. et T. G. P. apportent une importante contribution au diagnostic différentiel entre hépatite aiguë et obstruction extra-hépatique. Les L. D. H. et S. D. H. n’ont pas d’intérêt. La M. D. H. peut apporter une certaine contribution au diagnostic différentiel entre hépatite aiguë et obstruction extra-hépatique, elle a, cependant, peu de valeur. La A. L. D. peut apporter une faible contribution au diagnostic différentiel entre hépatite aiguë et obstruction extra-hépatique à l’exception des cas où elle présente des valeurs excessives. Dans les hépatites on a observé une liaison intime entre les niveaux sériques de cette enzyme et le degré de cholés- tase. La P. A. présente des valeurs plus élevées dans les ictères obstructifs que dans les hépatites. On constate, cependant, une large gamme de valeurs anormales (entre 4 et 14 u. Bodanski) dans les deux groupes. C’est seulement quand les valeurs sont extraordinairement élevées que l’on peut conclure s’il s’agit d’une obstruction extrahépatique. Elle a encore l’intérêt de présenter un certain parallélisme avec le degré de choléstase intra-hépatique. De toutes les enzymes étudiées, à l’exception des T. G. O., T. G. P. et P. A., la L. A. P. est l’enzyme qui semble pouvoir apporter une plus grande contribution à l’étude des maladies hépatiques et des voies biliaires. Elle apporte une certaine contribution au diagnostic différentiel entre hépatite aiguë et ictère obstructif, accompagne le degré de choléstase intra-hépatique et elle est toujours altérée dans les ictères obstructifs, dans les obstructions d’origine bénigne même avec des valeurs normales ou peu élevées de bilirubine et dans les obstructions d’origine néoplasique avec des valeurs plus élevées de bilirubine.

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